Les objets d’art sont inertes, cependant, issus de l’esprit et des mains de leur créateur, ils représentent une part de leur pensée. En les observant, un lien se crée, furtif et singulier, dépendant de l’état psychologique du spectateur, de sa sensibilité.  Ainsi, les représentations psychiques de l’artiste et du regardeur s’imbriquent pour créer un nouvel élément, une nouvelle œuvre, unique

(2014) – Ensemble de 7 triptyques, Transfert sur bois (exemplaire unique), 10 exemplaires encre pigmentaire.   Grand Prix de la Création – FPF 2015.

Underground introduit le projet « La cinquième dimension » au travers d’une exploration des niveaux inférieurs de La Défense. Au sein de la gare routière, des voies d’accès de livraisons, elle présente une galerie de personnages confrontés à cet environnement, mélange de méfiance, d’attente, d’interrogations.

(2013) – Série de 10 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires

Les lieux de passage, de transition des grands centres urbain ont pour particularité de provoquer des comportements de repli sur soi, « d’autisme social ». Leur inhospitalité, leur manque d’intérêt propre en font des « non-lieux » où une violence sourde est parfois matérialisée par des traces d’agressions, d’expression de mal-être et de solitude.

(2013) – Série de 10 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires

Intégrer en un même espace des éléments disparates et contradictoires conduit à mettre face-à face des symboliques qui s’opposent : spirituel-matériel, loisir-travail, pauvreté-richesse, agitation-repos,… Ces contradictions créent des tensions palpables qui concourent à rompre les équilibres environnementaux et rendent complexe la construction de repères stabilisants et épanouissants pour les individus.

(2015) – Série de 25 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires

Une fourmilière, voilà donc une image qui est largement employée pour décrire l’agitation de la société des hommes. Sur l’esplanade de La Défense, une forme de fourmillement de surface accompagné de flux souterrains concours à produire une vibration, une pulsation accordée au rythme des activités. Lorsque la vibration des hommes se combine avec la vibration de l’intense lumière des réverbérations, cela crée des harmoniques issues des fréquences qui entrent en résonnance.

(2015) – Série de 27 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires

Dans les villes modernes, nous n’avons de cesse que de mettre de la distance entre nous et les éléments naturels, de nous éloigner de la force vitale de notre planète. Imaginons alors que les strates urbaines remplacent ces liens, qu’une synchronicité s’établisse, qu’elles influences sur notre corps, sur notre esprit vont-elles générer ?

(2015) – Série de 17 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires

La forêt est un lieu tout à la fois fascinant et inquiétant d’où peuvent surgir toutes sortes de créatures, le loup notamment, prédateur mythique favori des contes et légendes de nos campagnes. Théâtre de la projection de nos peurs ancestrales, c’est un terrain idéal et employé depuis des temps immémoriaux pour évoquer les dangers qui guettent les êtres les plus fragiles et qui nous sont les plus précieux.

(2014) – Série de 11 diptyques, encre pigmentaire, 10 exemplaires

Cette série  aborde la question du sentiment de ne pas être à sa place en un lieu ou dans certaines circonstances, et par conséquence, du désir d’effacement de la mémoire des souvenirs associés.

(2015) – Ensemble de 75 photographies en 15 scènes de cinq images, 5 exemplaires.

Installation en cours de conception.

L’homme remplit de sa présence les espaces qu’il s’approprie au point de rendre toute autre forme de vie secondaire, presque transparente. Dès lors que cette présence disparaît, elle laisse un tel vide qu’il se produit alors comme une évidence, un ordre immuable des choses ; une réappropriation immédiate de l’espace du vivant par la nature.

(2014) – Série de 14 photographies, encre pigmentaire, 10 exemplaires.

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été fasciné par les arbres. Je les fréquente beaucoup et ces rencontres me procurent toujours des sentiments très forts. Fondations des équilibres du vivant, ils dégagent une présence intense et le plus souvent apaisante. Symboles de grandeur et de puissance, pour autant ils peuvent comme nous, se montrer fragiles et vulnérables.

Ils me sont indispensables et participent à mon sentiment d’existence dans ce monde et à ce tout cohérent qu’est la nature. Par quelle magie ce phénomène est-il possible ? Point de magie, mais laissons-nous aller à rêver que les arbres ont une âme.

(2015) – Série de 12 photographies, encre pigmentaire, 15 exemplaires.